Audrey Hesseling

Depuis quelque temps, j’ai fait le choix d’introduire une proposition d'échelle de contribution pour mes ateliers et formations, afin de mieux honorer la valeur de mon travail, tout en gardant un espace de liberté et de conscience autour de la question de l’argent.

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Participation Libre et Consciente  ne signifie pas "gratuit" :  C’est une invitation à sortir du modèle habituel du prix fixe, pour entrer dans une relation plus vivante, plus responsable, et plus juste autour de la contribution financière.

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Qu’est-ce que c'est ?

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La PLC est issue des recherches de l’Université du Nous (UDN) sur les nouvelles formes d’économie. Elle repose sur une idée simple mais puissante : chacun.e est invité.e à poser une contribution financière en conscience, à partir de son vécu, de ses moyens, et de son désir de soutenir. Elle naît de réflexions profondes sur notre rapport à l’argent, à la valeur, à l’échange, et ouvre un autre champ de possible dans notre manière d’interagir.

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Pourquoi ce choix ?

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Parce que la PLC remet en question la logique du tarif imposé, et qu’elle permet de redonner à chacun un pouvoir d’agir, une place dans la relation d’échange. Elle encourage la responsabilité, la lucidité, et le soin, au service d’une transformation à la fois individuelle et collective.

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C’est une forme exigeante, car elle implique de la conscience, du dialogue intérieur, et du respect :
—>  pour la valeur de ce qui est transmis
—>  pour les besoins matériels des personnes qui portent le projet
—>  pour ses propres possibilités du moment

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Comment ça fonctionne ?

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La Participation Libre et Consciente est obligatoire, mais aucun montant n’est imposé. 4 principes de base :

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1. Elle est présentée en début d’atelier ou de formation, lors d’un temps d’explication et de partage.

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2. Elle se pose en fin d’expérience, en fonction de :

• Ce que tu as vécu et reçu

• Tes moyens financiers du moment

• Ce que tu souhaites soutenir dans ce projet

• Les besoins de l’animateur.ice

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3. Elle se fait en main propre, sans justification.

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4. Elle est remise avant la clôture de l’évènement.

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Le processus de la "pile de monnaie"

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Dans certains événements, notamment les formations en groupe "grand public", je propose aussi un autre outil : la pile de monnaie, inspirée des pratiques restauratives développées par Dominic Barter dans les favelas du Brésil.

 

C’est un rituel communautaire de solidarité financière : il permet à chacun de contribuer selon ses moyens, et à tous de participer quel que soit leur budget.

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Concrètement : deux paniers sont proposés :

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1. Le panier principal
Il sert à couvrir les frais d’organisation, la rémunération de l’équipe et le soutien aux projets portés.
À la fin, les membres de l’équipe se partagent le contenu de ce panier, dans un cercle de répartition basé sur l’écoute des besoins matériels de chacun. Ce cercle peut être ouvert au public.

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2. Le panier solidaire
Il permet de soutenir la participation de personnes qui, sans aide, ne pourraient pas être là (frais de transport, hébergement, etc.).

 

Chacun.e peut y contribuer… et chacun.e peut aussi y puiser librement selon ses besoins du moment.

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À la fin de l’événement, si de l’argent reste dans le panier 2, il est reversé dans le panier 1 pour soutenir l’ensemble du projet.

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